Ces derniers mois, l’écologie est véritablement entrée au coeur des débats et des préoccupations. Preuve en est, la pétition « l’Affaire du siècle » qui a recueilli plus de 2 millions de signatures. Un sujet porté désormais par les plus jeunes,conscients que l’avenir de la planète se joue maintenant. Ils sont inquiets mais convaincus que les effets du réchauffement climatique peuvent être limités si des mesures écologiques courageuses sont prises et appliquées par les politiques.
Les jeunes descendent dans la rue
Pour faire entendre leur voix et être écoutés par le gouvernement, ils n’ont pas hésité à descendre dans les rues à plusieurs reprises ces dernières semaines. Notamment le 15 mars où des milliers de manifestants ont défilé en France (190 000 d'après les organisateurs) mais aussi dans de nombreux pays. En règle générale, leurs actions ont lieu le vendredi après-midi et les collégiens, lycéens ou étudiants sèchent les cours pour l’occasion.
Greta Thunberg le symbole du combat
Ce mouvement a été en grande partie initié par la jeune Suédoise de 16 ans Greta Thunberg. Ou tout du moins, elle en est devenue le symbole et a donné des idées à nombre de personnes de sa génération. Depuis août, elle s’asseoit devant le parlement suédois pour alerter l’opinion sur le climat. Son action, d’abord solitaire, a pris une tournure internationale lorsque des médias du monde entier se sont intéressés à son engagement.
Elle a notamment été invitée à venir s’exprimer à la tribune de la Cop24 qui se tenait en Pologne en décembre 2018. Face aux nombreux chefs d’Etats présents devant elle, Greta Thunberg n’a pas hésité à déclarer « vous parlez uniquement de croissance économique verte et durable parce que vous avez peur d’être impopulaires […] vous n’êtes pas assez matures pour dire les choses comme elles sont ».