Dans un rapport publié le 3 mars par la Cour des Comptes, les sites de e-commerce ont été accusés d’être trop passifs dans leur lutte contre la contrefaçon. En effet, ces sites hébergent parfois des produits illégaux et ne s’en occupent qu’une fois signalés.
La chaussure est l’objet de mode le plus simple à copier. Et pour la réputation d’un passionné de sneakers, il n’y a rien de pire. D’après certains collectionneurs, l’outil le plus fiable reste l’oeil nu.
Aaron est très vigilant quand il s’agit de vérifier si des sneakers sont authentiques : “Ça part de la boîte, à l’odeur de la colle. Tu vas me prendre pour un fou mais je sens la colle ! Je vérifie tout, le boost qu’il y a en dessous de la semelle avec une lampe UV pour être sûr à 100% que ce sont des vraies”.
Eliott lui, a une collection de plus de 60 paires. Parmi ses sneakers préférées, il cite Les Air Jordan VI Black Varsity Red “celles que portait Michael Jordan” pendant sa victoire aux finales de la NBA avec les Bulls en 1991. Et pour certifier que ce sont des vraies, Eliott est surtout attentif à la couleur du produit : “C’est un vrai rouge qui vire même au bordeaux, c’est pas du tout un rouge rosé qu’on peut voir sur les autres rééditions”.
Les collectionneurs conseillent aussi d’aller voir les vrais paires pour se faire une idée du produit original afin d’être capable de comparer deux paires. Il y a bien sûr des signes qui ne trompent pas, comme le prix tout simplement. Si vous tombez sur la dernière paire de sneakers à la mode, neuve et à 30 euros au lieu de 200 euros, il y a pas mal de chance pour que ce soit un fake.