Bavures policières : USA et France, même combat
Le récent décès de George Floyd pendant une arrestation à Minneapolis, a provoqué la colère du peuple américain dans son ensemble, les manifestations ont donc fleuri dans bon nombre de grandes villes à travers le territoire.
En France, les bavures policières sont également aujourd'hui au coeur du débat societal. Zyed et Bouna, Adama Traore et de nombreux autres jeunes issus des banlieues en ont fait les frais. Il est temps que les choses changent.
"Justice Pour Adama"
Agacée, Assa Traore dédie sa vie à obtenir la justice pour son frère. Cette dernière a demandé aux parisiens de se rassembler ce mardi 2 juin sur le parvis le tribunal de Paris dans le 17ème arrondissement, pour réclamer plus d'égalité et obtenir "Justice pour Adama". L'occasion pour les manifestants français d'apporter leur soutien aux américains et de rendre hommage à George Floyd, en reprenant ses dernières paroles notamment : "I can't breath", traduisez "Je ne peux pas pas respirer".
Un appel au rassemblement largement relayé par les rappeurs sur les réseaux sociaux. Ainsi, parmi les 20 000 personnes présentent, nous pouvions retrouver Leto, Kalash, Freeze Corleone, Deen Burbigo, Laylow, Josman, Gradur, Jok'Air et bien d'autres... comme le révèle média Kultur.
Assa Traore, a tenu hier, à s'exprimer pour remercier les manifestants : "Toutes les personnes qui sont là aujourd’hui, vous êtes entrées dans l’histoire. Vous pourrez dire que vous avez participé à un renversement. Ce n’est que le début. Nous avons fait un appel en quelques jours. La prochaine fois, ce sera beaucoup plus organisé"
Mouv' était également sur place à l'occasion de Debattle. Amelle, en direct depuis le parvis du tribunal de Paris et Tanguy et JP Zadi, en studio, ont donc orienté le débat autour de la question : "Va-t-on assister à une prise de conscience généralisée sur les violences policières ?"
Dégradations à la nuit tombée
Après quelques heures de manifestations pacifiques, le parvis du tribunal de Paris s'est peu à peu vidé pour laisser place à quelques affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, s'est d'ailleurs exprimé sur le sujet, via Twitter :