L'escroquerie aura duré 4 ans à l'agence de Brignoles (Var). Une femme de 48 ans et son collègue de 42 ans avaient élaboré un stratagème pour tromper le système et se verser des compléments de salaire aussi confortable qu'illégitime entre 2013 et 2017.
Des dossiers fantômes d'allocataires
La technique était rodée. L'employée créait de faux dossiers d'allocataires et modifiait parfois de vrais dossiers. Pour brouiller les pistes, elle modifiait les coordonnées bancaires avec des faux comptes mais aussi des réels avec exclusivement le siens.
Condamnée à tout payer
Jugé le 6 mars dernier pour escroquerie par personne chargée de mission publique, l'ex-employé depuis 2017 a été condamné à rembourser 122 000 euros à Pôle Emploi, à cela s'ajoute 29 000 euros en solidarité de son collège ainsi qu'une peine de prison de 2 ans avec sursis.