Les médias ont essuyé de nombreuses critiques à propos de l'attentat de Nice qui a fait 84 morts ces derniers jours. C'est le cas de France 2 et de WikiLeaks , entre autres. Mais si il y a eu d'autres dérapages, c'est bien de la part des réseaux sociaux qui eux, à l'inverse de la presse, ne connaissent que très peu de filtrages. Facebook, Twitter, Instagram ont vu passer un "flow " continu d'images et de vidéos choquantes. Pour compléter le tout, Snapchat s'y est mis ... L'effet escompté par les développeurs de l'application n'était pas au rendez-vous. Une initiative vivement critiquée par les internautes.
Pourquoi cette initiative?
Depuis quelques temps déjà, et après quelques mises à jour, Snapchat s'est ouvert à de nouveaux horizons . Les messages éphémères n'étant plus la priorité, place maintenant à l'information. On peut ainsi découvrir les "stories" de grands médias tels que Buzzfeed, Vice, CNN qui postent leurs contenus quotidiennement. On peut aussi participer à cette information en publiant sur des "stories communes" (propre à des villes ou des événements). C'est le cas lorsque l'on est à un concert ou pendant nos vacances.
Mais cette fois ci, l'application proposait aux utilisateurs de participer à "la construction" de lastory de Nice . Un dérapage car, si des personnes peu méticuleuses n'ont pas de retenu sur Facebook, Twitter ou Instagram, il n'en est pas moins pour Snapchat.
Cadavres, émojis, adieu la dignité humaine
Si certains ont été touchés de près ou de loin par cette attaque terroriste, d'autres en revanche, se plaisent à jouer aux apprentis reporters. Et si le CSA a rappelé à l'ordre les médias contre la diffusion d'images choquantes, on ne peut pas en dire autant des réseaux sociaux, qui eux, ne sont pas surveillés par une institution.