Le rappeur publie un message en préambule du clip en stipulant que la vidéo "comporte des scènes, des propos ou des images pouvant heurter la sensibilité des spectateurs" chose qu'il n'avait pas faite lors de son premier clip polémique. Le clip débute avec une compilation de réaction télévisée de son clip "Pendez les blancs" exhibés avec fierté comme un palmarès. Avec pour refrain "Je b*ise la France, j'ai brûlé la France doux pays de mon enfance". Nick Conrad a voulu illustrer en s'affichant avec une femme qui est la représentation de la France dans le clip que vous pouvez visionner ci-dessous. Une France qui symbolise la "mentalité française, médias etc" et non la nation en tant que telle pour celui qui se présente comme un artiste & homme libre.
Christopher Castaner a saisi la justice et oeuvre pour faire disparaître le clip de Youtube
La classe politique n'a pas tardé à réagir, notamment l'opposition en première ligne par l'intermédiaire d'Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Jean-François Bellamy... Tous appellent à des sanctions lourdes et exemplaires à l'encontre du rappeur originaire du 93. Christophe Castaner qualifie purement et simplement cette chanson "d'appel à la haine de notre pays".
Benoît Hamon prend la défense de Nick Conrad
Invité sur Sud Radio ce matin, le leader de Génération S est revenu sur le morceau polémique du rappeur. Le candidat aux Européennes rappelle que la provocation fait partie intégrante du rap tout en marquant une distance avec les propos tenus. Benoît Hamon préfère mettre l'accent sur les textes de rap qui véhiculent des messages positifs et suspect uniquement la recherche de buzz.
L'info Mouv' en + : Une pétition initiée par un mouvement d'extrême droite réclame la déchéance de nationalité pour le rappeur avec près de 1450 signatures en 24 heures.