Avant de quitter la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump s'est attiré les foudres de nombreux Américains pour avoir gracié une trentaine de personnes. Un geste qui a provoqué l'indignation jusque dans son propre camp.
Trump vient de gracier une autre bande de criminels de son gang
Parmi la trentaine de noms qui bénéficient de la grâce présidentielle, il y a notamment d'anciens mercenaires condamnés pour la mort de civils irakiens et des personnalités mises en cause dans l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle américaine. Parmi eux, l'ex-directeur de campagne de Donald Trump en 2016, Paul Manafort, mis en cause dans cette enquête, s'est félicité de cette décision sur son compte twitter : "les mots sont insuffisants pour exprimer toute notre reconnaissance".
Le président est accusé de recourir, une nouvelle fois, de manière abusive au droit de grâce. Sur Twitter, l'élu démocrate du Texas Lloyd Doggett a écrit "Trump vient de gracier une autre bande de criminels de son gang". "Ce spectacle est toujours révoltant. Et c’est loin d’être fini !", a également réagi David Axelrod, ancien conseiller de Barack Obama.
Donald Trump va même plus loin, puisque le milliardaire n'a pas exclu de se gracier lui-même de crimes pour lesquels il pourrait être poursuivi, en relation avec son mandat. Ce serait une première.