Depuis quelques jours, la marque est face à une grande polémique. D’après un rapport d’experts en vidéosurveillance, Huawei aurait travaillé sur un système d’alerte permettant d’identifier des membres de la minorité musulmane, persécutée en Chine.
Selon les documents qui ont été partagés par IPVM, la société a travaillé en 2018 avec une autre entreprise chinoise spécialisée en reconnaissance faciale. L'objectif : créer un système capable de scanner un visage pour en définir l’âge, le sexe et l’origine ethnique.
Toutefois, auprès de BFM TV, Huawei France s'est défendue en niant les accusations : "Nous ne développons pas d’algorithmes ou d’applications dans le domaine de la reconnaissance faciale mais uniquement des technologies à usage général qui se fondent sur les normes internationales en matière d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle." avant d'ajouter : "Huawei n’est pas impliqué dans le développement des couches d’application qui définissent la façon dont cette technologie est utilisée. Nos produits et solutions sont en conformité avec les normes de l’industrie et les règlementations concernées."
Antoine Griezmann réagit
Face à la polémique qui a fortement gonflé, Antoine Griezmann, ambassadeur de la marque depuis quelques années a décidé de rompre son contrat. Sur Instagram, il a déclaré : "Suite aux forts soupçons selon lesquels l'entreprise Huawei aurait contribué au développement d'une "alerte Ouïghour" grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, j'annonce que je mets un terme immédiat à mon partenariat me liant à cette société."