La bombe est lâchée, comme très souvent. Dès qu'un événement particulièrement violent secoue l'actu, les jeux vidéo finissent tôt ou tard par être cités comme responsables. En Norvège avec Anders Breivik ou à Columbine aux États-Unis, les exemples sont nombreux. Les attentats du 13 novembre n'échappent pas à la règle.
Mercredi matin sur Europe 1, Nicolas Sarkozy répondait à une question sur le retrait des armes en plastiques des catalogues et des magasins de jouets :
On pourrait peut être regarder aussi de plus près ces jeux vidéo d'une violence inouïe qui sont dans tous les cadeaux qui sont donnés.
Pas la première fois
C’est un fait, les Call of Duty, GTA ou autre Assassin Creed sont régulièrement pris pour cibles par les associtations familiales, des hommes politiques ou même des magazines.
Si Breivik et Mohamed Merah étaient bien fans de jeux où le but est de tuer le maximum de personnes, comme Call of Duty, aucune relation entre leur passion et leurs actes n’a été établie. Au contraire, de nombreuses études vont même jusqu’à démontrer le contraire : il n’y aucun lien entre violence et jeu-vidéo… Gamer peut même avoir des effets bénéfiques et pourrait même faire baisser la criminalité dans les rues.
Quand on l’attaque, l’industrie du gaming contre-attaque
Fatigué par ce cliché et ces attaques à répétitions, le Syndicat national du jeu vidéo , qui rassemble notamment des producteurs, éditeurs, distributeurs, et créateurs indépendants de jeux-vidéo en France, a réagi dans un communiqué :
Sur les réseaux sociaux, les joueurs et les professionnels du milieu sonteux aussi montés au créneau .