Violences policières : les médias, les politiques prennent-ils la mesure du problème ?
Au gouvernement, que ce soit pour Sibeth Ndiaye, Gabriel Attal, Christophe Castaner ou Emmanuel Macron, le mot « violences policières » reste un tabou. Dans une partie de l’opposition c’est la même chose et au sein de l’institution policière également (le directeur de la police nationale affirme catégoriquement que « la police n’est pas raciste »). Du côté des chaînes d’info, certains déclarent que les violences policières sont enfin traitées comme un sujet de fond et que le ton commence à changer, mais d’autres pensent que le sujet est toujours mal traité, avec de mauvais éclairages et de mauvais invités. Il y a plusieurs éléments d’explication à ce réveil soudain des grands médias et au déni des politiques, à commencer par le manque de diversité chez les élus et dans les rédactions, et la méconnaissance de la réalité des quartiers.