Lutte-t-on suffisamment contre les propos haineux sur internet ?
La loi contre la cyberhaine a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 13 mai 2020, et elle s’inspire de ce qui été fait en Allemagne en 2018. Twitter, Facebook, Snapchat ou Instagram auront 24h pour retirer les contenus illégaux liés à l’origine ethnique, la religion ou l’orientation sexuelle, et 1h pour les contenus pédopornographiques ou terroristes. Si les plateformes ne le font pas, elles encourent une amende qui peut monter jusqu’à 1,25 million d'euros, et si les commentaires haineux persistent, à 4 % du Chiffre d’Affaire (Facebook 70 milliards = 2 milliards 800 millions). Pour permettre aux gens de signaler facilement les contenus haineux, les réseaux vont devoir créer un bouton facile à utiliser, qui sera le même partout, et c’est le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), qui sera chargé des sanctions. D’un côté il faut lutter contre la haine, le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, le harcèlement, de l’autre côté il y a liberté d’expression, et entre les deux il y a les réseaux sociaux possédés par des grosses entreprises qui vont être amenées à juger les contenus.