Le rap français est-il homophobe ?
Koba LaD a été déprogrammé de plusieurs festivals dont le Main Square, We Love Green, Marsatac, Garorock ou encore Dour pour avoir relayé sur snapchat un article titré : « Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu’il était gay » et avoir écrit "bien joué".
En 1982 et dans le titre mythique The Message, Grandmaster Flash raconte la vie d’une « fille à pédé », avant de dire qu’une victime de viol en prison est « une tapette infiltrée ». Le rap et l’homophobie, c’est une vieille histoire. En 2010, Sexion d’Assaut avait confrontée à une polémique semblable après des propos de Lefa, et si on regarde les textes, on peut citer des punchlines de Rohff, Gims, SCH, Ideal J à l’ancienne, qui sont pas tendres avec les homosexuels. Plusieurs rappeurs américains ont fait leur coming-out, Lil Nas X, iLoveMakonnen, Tyler The Creator, Mykki Blanco, Azealia Banks ou encore Frank Ocean, et des poids lourds comme Jay-Z, Kendrick Lamar, ASAP Rocky, Common ou Kanye West ont pris la parole pour combattre l’homophobie, en France c’est pas le cas. Est-ce que le rap français est homophobe ? C’est la battle du jour.