L’homosexualité est-elle vraiment acceptée en France ?
En 2019, le ministère de l’intérieur a recensé 1 870 personnes victimes d’infractions homophobe ou transphobe, ça fait 5 par jours, soit une hausse de 36 %, et encore il faut augmenter les chiffres parce que très peu de victimes déposent plainte. Les violences physiques concernent 28 % des plaintes et les injures représentent 33 %. Les agressions à caractère homophobe ont lieu le plus souvent dans les établissements scolaires, puis dans les transports et dans la rue, et ensuite au boulot, en famille (aggravé avec le confinement) et sur les réseaux sociaux. L’OMS a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales en 1990, la France a dépénalisé l’homosexualité en 1982, et le mariage homosexuel a été inscrit dans la loi en 2013. Pourtant, 1 agression homophobe a lieu tous les 3 jours, avec des conséquences psychologiques graves. En mars 2021, le Vatican a remis une pièce dans la machine en rappelant que pour l’Eglise « l'homosexualité est un péché ».