Faut-il boycotter les plateformes de livraisons (UberEats, Deliveroo) ?
Deliveroo, Uber Eats, Stuart, Glovo, Just Eat, font travailler des livreurs à vélo. Ils ne sont pas salariés, ils n'ont pas d’indemnité chômage ni de protection sociale en cas d’accident. En 2018, Deliveroo a réalisé un chiffre d’affaire de 275 millions de dollars et Uber de 1,3 milliards de dollars. UberEats c’est 25 000 coursiers dans 141 villes en France, et Deliveroo 11 000 coursiers dans 200 villes françaises. Deux points de vue s’affrontent : certains parlent d’esclavage moderne et d’autres expliquent que les plateformes de livraisons donnent la possibilité d'accéder librement et rapidement à un travail. D’un côté cette « ubérisation » de la société nous isole en tuant la communication, et de l’autre elle nous rend la vie plus simple… Est-ce qu’il faut boycotter les applis de livraison comme UberEats et Deliveroo ? C'est la battle du soir