C'est un parfait exemple de E-Marketing complètement foireux. Au départ, l'idée est plutôt mignonne. Le groupe Ferrero propose aux consommateurs de personnaliser le célèbre pot de pâte à tartiner avec un message animé. Objectif pour la marque: faire de chaque internaute un community manager en puissance, qui diffusera le message sur les réseaux sociaux.
Et pour éviter que ça dérape, les webmasters ont tout prévu :
cacamou, cacatella, proutella, potdecaca, jusdecaca, putella, pedobear, sucella, facedepet, vaginal, youporn, nichon, chocobite, bitella...
Il est également interdit d'associer la marque à quelconque apologie des stupéfiants et bien entendu aux injures à caractère raciste ou homophobe. On ne peut donc pas écrire :
biture, cannabis, héroïne, cocaïne, droguella, beur, homo, pédale, juif, youpin, bougnoule, muslim, musulman, chintok, sale nain...
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Le bad buzz qui fait tache d'huile (de palme)
Jusqu'là, rien de scandaleux. On imagine d'ici le brainstorming qui a conduit les développeurs à inclure "Sabitella " ou "Chocobite " dans cette "prohibited wordlist ".
Mais l'on s'aperçoit que Ferrero a également pris soin de prohiber tout le lexique ayant trait aux matières grasses, qui pourrait servir à dénigrer la recette :
Cellulite, gras, graisse, kilos, gradubid, huile, pateagros, obésité, obèse, obeze, OGM, huiledepalme, palmoil, oil, Indonésie, Malaisie, orang-outan, oranoutan...
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Via Rue89